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Le président de Publicis Maurice Lévy reconnaît avoir négocié les indemnités de départ du co-président d'EADS directement avec Arnaud LAGARDERE : le meilleur ami du Monsieur de Neuilly qui ne veut pas de logements sociaux dans sa ville.
Résultat : en plus de deux ans de salaire, Noël Forgeard obtiendra une prime de non-concurrence, indemnisée à raison de 50% de son salaire. Soit une somme évaluée à 8,5 millions d’euros.
En fait, deux hommes : Lagardère et Forgeard, et bien d'autres à la tête d'Airbus, ont tout fait pour tirer le plus de bénéfices de la société, quitte à la mettre dans le rouge. Et maintenant, ce sont les employés, qui vont payer les pots cassés pendant plusieurs années.
Si Noël Forgeard peut avoir honte, la direction d'Airbus et ses actionnaires qui ont mis en place cette clause sont à blâmer. Et nos gouvernements Villepin / Sarkozy / Chirac n'ont encore une fois rien fait pour empêcher de telles méthodes.
HONTEUX SCANDALEUX
Mais bon Lagardère est l’ami de Sarkozy, il ne pouvait en être autrement.
Vous tenez vraiment à voter Sarkozy ?
Cognassier du Japon
Fleur de pommier
Mahonia japonica
L’affaire de l’école de la rue Rampal (Paris 19e) est une sorte de parabole et, peut-être, une anticipation de ce qui attend la société si le ministre de la chasse à l’Enfant atteignait son objectif.
Mis en demeure de battre cette année un nouveau record de nombre d’expulsions de sans papiers fixés par le ministre de l’Intérieur, des policiers se sont présentés par deux fois cette semaine à la porte de l’école Rampal pour y interpeller la première fois la tante sans papiers d’un élève, la seconde fois un grand–père dans la même situation.
Les deux fois les choses se sont mal passées : aux parents d’élèves qui demandaient ce qui se passait, les policiers ont répondu de façon rogue. A ceux qui s’indignaient de voir des parents innocents interpellés sous les yeux des enfants, ils ont répliqué en les bousculant et en projetant des gaz lacrymogènes au beau milieu d’une petite foule d’élèves de maternelle, de mères et d’enfants en poussettes !
Il ne s’agit ni d’initiatives intempestives de policiers maladroits, ni de bavure. La preuve en est que ce matin, la directrice de l’école maternelle Rampal était convoquée au commissariat de la rue Erik Satie où elle a été mise en examen pour « outrage et dégradation de biens publics en réunion ». Il semblerait que les autorités aient envisagé (avant d’y renoncer devant le tollé) de convoquer d’autres personnes pour d’éventuelles mises en examen.
On est en plein délire sarkozien ! La police n’a-t-elle réellement rien de mieux à faire que d’aller interpeller une mère et un grand-père à la porte d’une école pour la gloire d’un ministre arriviste ? Quelle image donne-t-elle en se comportant de façon violente à l’égard d’enfants de maternelle et leurs parents ? Qui peut estimer légitime la mise en examen sous un motif grotesque d’une directrice d’école maternelle « coupable » d’avoir voulu protéger des parents (innocents !) de deux élèves et les enfants dont elle est responsable. L’indignation soulevée par cette affaire a conduit les autorités à renoncer à la mise en examen au motif grotesque pour « outrage et dégradation de biens public en réunion » de la directrice.
Du fait des ordres du ministre et du gouvernement, la police passe les bornes. Il est temps, grand temps, que des voix s’élèvent, y compris des rangs de la police et de la haute fonction publique, pour dire que ça suffit. Que le temps de la République de la chasse à l’enfant et de l’emprisonnement de ceux qui les défendent n’est pas encore venu.
Le Canard enchaîné rapporte que Nicolas Sarkozy, invité de l'émission « France Europe Express » dimanche dernier, aurait proféré des menaces contre la direction de France 3. Explication : le candidat serait arrivé avec « une escouade de garde du corps, de conseillers et sa maquilleuse personnelle », mais une fois sur place, il aurait été invité à patienter debout, tous les sièges étant occupés par les autres invités. Nicolas Sarkozy aurait alors piqué une grosse colère, selon l'hebdomadaire satirique. « C'est rien, il fait sa diva », aurait tempéré Christine Ockrent. Très énervé, le candidat de l'UMP aurait eu ces mots inquiétants : « Je ne veux pas attendre plus longtemps, je veux me faire maquiller tout de suite". Puis, encore un peu plus tard : "Mais enfin, il n'y a personne pour m'accueillir. La direction n'est pas là? Ce n'est pas normal. Qu'est-ce qu'ils font? Qui suis-je pour être traité ainsi ?".Il faut virer la direction de France 3 ! Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ça ne va pas tarder ! » Attention Danger !! La direction de France 3 ne s'est pas prononcée sur cet incident. Interrogée par L'hebdomaire Marianne, Dominique Ratival, rédactrice en chef de « France Europe Express », relativise : « Il était tendu en arrivant et il n'est pas rare que les invités perdent leur calme. » Elle précise cependant qu'elle n'était pas présente au moment de l'événement, et que si les menaces visant la direction sont avérées, «c'est effectivement grave ». Côté UMP, Valérie Pécresse, porte-parole du parti, se refuse à commenter l'événement : « Je ne commente pas les ragots et les rumeurs », a-t-elle simplement déclaré.
NICOLAS SARKOZY en reprenant les thèmes du Front National de Jean-Marie LE PEN se conduit dangereusement. Ne nous laissons pas avoir !