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LES ENFANTS AVANT TOUT 

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RUE DU BONHEUR

 

Texte Libre

15 février 2006 3 15 /02 /février /2006 21:44

Cherchez "les intrus " et je reste poli !!!

Combien de temps les grandes sociétés pilleront-elle le monde et ses richesses communes?

                                                               

 

                                                                          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                           

 

 

 

La flambée du prix du pétrole l'an dernier a propulsé le bénéfice du groupe pétrolier Total à un niveau record de 10 milliards d'euros environ, selon les chiffres publiés jeudi par Total. En 2004, le pétrolier français a vu son bénéfice progresser de 23% par rapport à 2003 pour atteindre 9,04 milliards d'euros, soit 11,2 milliards de dollars une fois ajusté en fonction de la variation des taux de changes. Les actionnaires n'ont pas été oubliés, Total a prévu de verser un dividende de 5,40 euros par action au titre de 2004, soit une hausse de 15% sur 2003.

Si c'est un record pour le Français, et même pour l'ensemble des entreprises françaises cotées, ce bénéfice reste éloigné du gigantisme affiché par les géants mondiaux du secteur. L'Américain ExxonMobil remporte le gros lot avec un bénéfice de 25,3 milliards de dollars, devant l'anglo-néerlandais Shell avec 18,5 milliards et le britannique BP avec 16,2 milliards de dollars. "

Il en bafouillait  le PDG de Total Thierry Desmarest en annonçant ce résultat.

Comment être actionnaires et vivre sereinement ?

Comment être actionnaires et influer sur la politique des l'entreprises vers d'autres chemins équitables?

 

 

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13 février 2006 1 13 /02 /février /2006 21:53

 L'OPERA

LA MAIRIE                   

              Au coeur de la ville, l'opéra fait face à la mairie. Ces deux monuments se regardent, se défient... Ils pourraient s'embriquer, s'emboîter. Je vous invite à entrer à l'opéra .... à découvrir ce théâtre à l'italienne ....

                   

             Pour voir davantage de photos, cliquez sur l'album photos situé à gauche. "FACE A FACE OPERA MAIRIE DE RENNES"

 

 

            N'hésitez pas à vous rendre directement à l'Opéra, pour une visite ou un spectacle. L'accueil est sympa et les spectacles variés de qualité. Cliquez sur le lien OPERA RENNES  dans la liste des sites sympas, à gauche.

 

 

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6 février 2006 1 06 /02 /février /2006 19:26

http://www.princeton.edu/pr/mlk/ 

                  Juste un retour sur Lui, le Non Violent. Qu'aurait-il pensé des ..... Certains, aujourd'hui, au nom de la Liberté ...... De leur Liberté .... De Dieu, De leur Dieu....

  Qu'ils soient :

Blacks, Blancs, Beurs, Jaunes, Verts, Oranges ...

Chrétiens Catholiques, Chrétiens Protestants or Orthodoxes, Musulmans Chiites ou Sunnites, Juifs Séfarades ou Achkénaze, Boudhistes... Athées...

Français, Danois, Marocains, Iraniens, Somaliens....Américains, Egyptiens, Israéliens...

Chercheurs d'or ou de travail, Journalistes ou Lecteurs....

D'ici ou d'ailleurs....

Il faut être "con" ou "primaire" ou encore "manipulateur" de mettre le feu aux esprits primaires car les mains de ces esprits primaires mettent le feu ensuite.



RESPECT   ET   NON VIOLENCE

Mais il est difficile de ne pas être primaire d'esprit !!!  Il faut lutter !! Dessinateurs et/ou Incendiaires !!! Même Combat sur soi !!!

 9 ans En Famille

  devant le Mémorial Lincoln

   La veille de son assassinat.

 Tristesse.

J'ai un rêves" en français   puis "I have a dream"  

Discours prononcé par Martin Luther King, Jr, sur les marches du Lincoln Memorial,
Washington, D.C, le 28 août 1963.

Martin Luther King                     

                

           

Il y a cent ans, un grand Américain, qui jette sur nous aujourd'hui son ombre symbolique, a signé la Proclamation d'Emancipation. Cet arrêté d'une importance capitale venait porter la lumière, comme un phare d'espoir, aux millions d'esclaves Noirs, marqués par les flammes d'une injustice foudroyante, et annonçait l'aube joyeuse qui allait mettre fin à la longue nuit de la captivité. Mais un siècle plus tard, nous devons faire le constat tragique que les Noirs ne sont pas encore libres. Un siècle plus tard, la vie des Noirs reste entravée par la ségrégation et enchainée par la discrimination. 

        Un siècle plus tard, les Noirs représentent un ilôt de pauvreté au milieu d'un vaste océan de prospérité matérielle. Un siècle plus tard, les Noirs languissent toujours dans les marges de la société américaine, des exilés dans leur propre terre. Alors nous venons ici aujourd'hui pour dramatiser notre condition effroyable.

        Nous venons à la capitale de notre nation pour demander, en quelque sorte, le paiement d'un chèque. Quand les architectes de notre République écrivirent les textes magnifiques de la Constitution et de la Déclaration d'Indépendance, ils signèrent un billet à l'ordre de chaque américain. C'était la promesse que chacun serait assuré de son droit inaliénable à la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur.

       Il est aujourd'hui évident que l'Amérique a manqué à cet engagement quant à ses citoyens de couleur. Au lieu de faire honneur à cette obligation sacrée, l'Amérique a passé au peuple Noir un chèque qui revient marqué "sans provisions". Mais nous ne saurons croire qu'il n'y a plus suffisamment de provisions dans les grands coffres d'opportunités nationaux. Alors nous venons exiger notres paiement contre ce chèque, paiement sur demande des richesses de la liberté et de la sécurité que procure la justice.

          Nous venons également à cet endroit sacré pour rappeler à l'Amérique l'urgence absolue de ce moment. Ce n'est pas le moment de prendre le luxe de laisser calmer les esprits, ni de nous laisser endormir par une approche gradualiste. Il est temps de quitter la vallée sombre et désolée de la ségrégation pour prendre le chemin ensoleillée de la justice raciale. Il est temps d'ouvrir les portes de l'opportunité à tous les enfants de Dieu. Il est temps de tirer notre nation des sables mouvants de l'injustice raciale jusqu'au rocher solide de la fraternité.

          Que la nation ne tienne pas compte de l'urgence du moment, qu'elle sous-estime la détermination des Noirs, lui serait fatal. Cet été étouffant du mécontentement légitime des Noirs ne prendra fin qu'à l'arrivée d'un automne vivifiant qui amènera liberté et égalité. L'année 1963 n'est pas une fin, mais un début.

          Ceux qui veulent croire que les Noirs seront satisfaits seulement de s'exprimer avec force auront un fàcheux réveil si la nation revient aux affaires habituelles comme si de rien n'était. L'Amérique ne connaîtra ni repos ni tranquillité tant que les Noirs ne jouissent pas pleinement de leurs droits civiques. Les orages de la révolte continueront à secouer les fondations de notre pays jusqu'au jour où la lumière de la justice arrivera. Mais il y a quelque chose que je dois dire à mon peuple, qui est sur le point de franchir le seuil de la justice. En luttant pour prendre notre juste place, nous ne devrons pas nous rendre coupables d'actes injustes. Ne buvons pas de la coupe de l'amertume et de la haine pour assouvir notre soif.

          Nous devons toujours conduire notre lutte dans un haut souci de dignité et de la discipline. Nous ne pouvons pas laisser notre protestation créative dégénérer en violence physique. Encore et encore, nous devons atteindre ce niveau exalté où nous opposons à la force physique la force de l'âme. Le militantisme merveilleux qui a pris la communauté noire ne doit pas nous amener à nous méfier de tous les Blancs, on le voit par leur présence ici aujourd'hui, se sont rendus compte que leur destin dépend étroitement de la nôtre. Nous ne pouvons pas marcher seuls.
 

Martin Luther King

  NON VIOLENCE  

Et quand nous marchons, nous ne devons jurer d'aller toujours de l'avant. Nous ne pouvons pas faire demi-tour. Il y en a qui demandent aux fervents des droits civiques, "Quand serez-vous satisfaits ?" Nous ne serons étre satisfaits tant que nous ne pouvons pas laisser nos corps fatigués se reposer dans les motels des routes ni les hôtels des villes.

          Nous ne serons être satisfaits tant que les Noirs ne peuvent bouger que d'un petit ghetto à un ghetto plus grand. Nous ne serons être satisfaits tant qu'un Noir en Mississippi n'aura pas le droit de voter et qu'un Noir à New York ne verra rien pour lequel on peut voter. Non, non, nous ne sommes pas satisfaits et nous ne serons satisfaits que le jour où la justice se déchaînera comme les eaux, et que la justice sera comme un fleuve puissant.

          Je ne suis pas sans savoir que certains d'entre vous arrivent ici après maintes épreuves et tribulations. Certains d'entre vous viennent directement des cellules étroites des prisons. Certains d'entre vous viennent des régions où votre quête pour la liberté vous a laissé meurtris par les orages de la persécution et renversés par le vent de la brutalité policière.

         Vous êtes les vétérans de la souffrance créative. Persévérez dans l'assurance que la souffrance non méritée vous apportera rédemption.

          Retournez dans le Mississippi, retournez en l'Alabama, retournez en Géorgie, retournez en Louisiane, retournez dans les ghettos et quartiers pauvres de nos villes du Nord, en sachant que cette situation, d'une manière ou d'une autre, peut être et sera changée. Ne nous complaisons pas dans la vallée du désespoir.

         Je vous dis aujourd'hui, mes amis, que malgré les difficultés et les frustrations du moment, j'ai quand même un rêve. C'est un rêve profondément enraciné dans le rêve américain.

          J'ai un rêve qu'un jour, cette nation se lèvera et vivra la vrai signification de sa croyance : "Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux".

          J'ai un rêve qu'un jour, sur les collines de terre rouge de la Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.

         J'ai un rêve qu'un jour même l'Etat de Mississippi, un désert étouffant d'injustice et d'oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.

         J'ai un rêve que mes quatre enfants habiteront un jour une nation où ils seront jugés non pas par la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur caractère.

         J'ai un rêve aujourd'hui.

        J'ai un rêve qu'un jour l'Etat de l'Alabama, dont le gouverneur actuel parle d'interposition et de nullification, sera transformé en un endroit où des petits enfants noirs pourront prendre la main des petits enfants blancs et marcher ensemble comme frères et soeurs.

        J'ai un rêve aujourd'hui.

        J'ai un rêve qu'un jour, chaque vallée sera levée, chaque colline et montagne seront nivellées, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux seront fait droits, et la gloire du Seigneur sera révélée, et tous les hommes la verront ensemble.

        Ceci est notre espoir. C'est avec cet espoir que je rentre dans le Sud. Avec cette foi, nous pourrons transformer les discordances de notre nation en une belle symphonie de fraternité. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, être emprisonnés ensemble, en sachant qu'un jour nous serons libres.

         Quand ce jour arrivera, tous les enfants de Dieu pourront chanter avec un sens nouveau cette chanson patriotique, "Mon Pays, c'est de toi, douce patrie de la liberté, c'est de toi que je chante. Terre où reposent mes aïeux, fierté des pélerins, de chaque montagne, que la liberté retentisse."

         Et si l'Amérique veut être une grande nation, ceci doit se faire. Alors, que la liberté retentisse des grandes collines du New Hampshire. Que la liberté retentisse des montagnes puissantes de New York. Que la liberté retentisse des Hauts Alleghenies de la Pennsylvanie!

       Que la liberté retentisse des Rockies enneigées du Colorado!

       Que la liberté retentisse des beaux sommets de la Californie!

        Mais aussi que la liberté retentisse Des Stone Mountains de la Géorgie!

       Que la liberté retentisse des Lookout Mountains du Tennessee!

        Que la liberté retentisse de chaque colline et de chaque taupinière du Mississippi! Que la liberté retentisse!

Martin Luther KingQuand nous laisserons retentir la liberté, quand nous la laisserons retentir de chaque village et de chaque lieu-dit, de chaque Etat et de chaque ville, nous ferons approcher ce jour quand tous les enfants de Dieu, Noirs et Blancs, Juifs, Catholiques et Protestants, pourront se prendre par la main et chanter les paroles du vieux spiritual noir :
"Enfin libres ! Enfin libres ! Dieu tout-puissant, merci, nous sommes enfin libres!"
 

 

 

 

 

 

Five score years ago, a great American, in whose symbolic shadow we stand signed the Emancipation Proclamation. This momentous decree came as a great beacon light of hope to millions of Negro slaves who had been seared in the flames of withering injustice. It came as a joyous daybreak to end the long night of captivity. But one hundred years later, we must face the tragic fact that the Negro is still not free.

One hundred years later, the life of the Negro is still sadly crippled by the magnacles of segreation and the chains of discrimination. One hundred years later, the Negro lives on a lonely island of poverty in the midst of a vast ocean of material prosperity. One hundred years later, the Negro is still languishing in the corners of American society and finds himself an exile in his own land.

So we have come here today to dramatize an appalling condition. In a sense we have come to our nation's capital to cash a check. When the architects of our republic wrote the magnificent words of the Constitution and the Declaration of Independence, they were signing a promissory note to which every American was to fall heir.

This note was a promise that all men would be guaranteed the inalienable rights of life, liberty, and the pursuit of happiness. It is obvious today that America has defaulted on this promissory note insofar as her citizens of color are concerned. Instead of honoring this sacred obligation, America has given the Negro people a bad check which has come back marked "insufficient funds." But we refuse to believe that the bank of justice is bankrupt. We refuse to believe that there are insufficient funds in the great vaults of opportunity of this nation.

So we have come to cash this check -- a check that will give us upon demand the riches of freedom and the security of justice. We have also come to this hallowed spot to remind America of the fierce urgency of now. This is no time to engage in the luxury of cooling off or to take the tranquilizing drug of gradualism. Now is the time to rise from the dark and desolate valley of segregation to the sunlit path of racial justice. Now is the time to open the doors of opportunity to all of God's children. Now is the time to lift our nation from the quicksands of racial injustice to the solid rock of brotherhood.

It would be fatal for the nation to overlook the urgency of the moment and to underestimate the determination of the Negro. This sweltering summer of the Negro's legitimate discontent will not pass until there is an invigorating autumn of freedom and equality. Nineteen sixty-three is not an end, but a beginning. Those who hope that the Negro needed to blow off steam and will now be content will have a rude awakening if the nation returns to business as usual. There will be neither rest nor tranquility in America until the Negro is granted his citizenship rights.

The whirlwinds of revolt will continue to shake the foundations of our nation until the bright day of justice emerges. But there is something that I must say to my people who stand on the warm threshold which leads into the palace of justice. In the process of gaining our rightful place we must not be guilty of wrongful deeds. Let us not seek to satisfy our thirst for freedom by drinking from the cup of bitterness and hatred.

We must forever conduct our struggle on the high plane of dignity and discipline. we must not allow our creative protest to degenerate into physical violence. Again and again we must rise to the majestic heights of meeting physical force with soul force.

The marvelous new militancy which has engulfed the Negro community must not lead us to distrust of all white people, for many of our white brothers, as evidenced by their presence here today, have come to realize that their destiny is tied up with our destiny and their freedom is inextricably bound to our freedom.

We cannot walk alone. And as we walk, we must make the pledge that we shall march ahead. We cannot turn back. There are those who are asking the devotees of civil rights, "When will you be satisfied?" we can never be satisfied as long as our bodies, heavy with the fatigue of travel, cannot gain lodging in the motels of the highways and the hotels of the cities. We cannot be satisfied as long as the Negro's basic mobility is from a smaller ghetto to a larger one. We can never be satisfied as long as a Negro in Mississippi cannot vote and a Negro in New York believes he has nothing for which to vote. No, no, we are not satisfied, and we will not be satisfied until justice rolls down like waters and righteousness like a mighty stream.

I am not unmindful that some of you have come here out of great trials and tribulations. Some of you have come fresh from narrow cells. Some of you have come from areas where your quest for freedom left you battered by the storms of persecution and staggered by the winds of police brutality. You have been the veterans of creative suffering. Continue to work with the faith that unearned suffering is redemptive.

Go back to Mississippi, go back to Alabama, go back to Georgia, go back to Louisiana, go back to the slums and ghettos of our northern cities, knowing that somehow this situation can and will be changed. Let us not wallow in the valley of despair. I say to you today, my friends, that in spite of the difficulties and frustrations of the moment, I still have a dream. It is a dream deeply rooted in the American dream.

I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: "We hold these truths to be self-evident: that all men are created equal." I have a dream that one day on the red hills of Georgia the sons of former slaves and the sons of former slaveowners will be able to sit down together at a table of brotherhood. I have a dream that one day even the state of Mississippi, a desert state, sweltering with the heat of injustice and oppression, will be transformed into an oasis of freedom and justice. I have a dream that my four children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character. I have a dream today.

I have a dream that one day the state of Alabama, whose governor's lips are presently dripping with the words of interposition and nullification, will be transformed into a situation where little black boys and black girls will be able to join hands with little white boys and white girls and walk together as sisters and brothers. I have a dream today. I have a dream that one day every valley shall be exalted, every hill and mountain shall be made low, the rough places will be made plain, and the crooked places will be made straight, and the glory of the Lord shall be revealed, and all flesh shall see it together. This is our hope. This is the faith with which I return to the South. With this faith we will be able to hew out of the mountain of despair a stone of hope. With this faith we will be able to transform the jangling discords of our nation into a beautiful symphony of brotherhood. With this faith we will be able to work together, to pray together, to struggle together, to go to jail together, to stand up for freedom together, knowing that we will be free one day.

This will be the day when all of God's children will be able to sing with a new meaning, "My country, 'tis of thee, sweet land of liberty, of thee I sing. Land where my fathers died, land of the pilgrim's pride, from every mountainside, let freedom ring." And if America is to be a great nation, this must become true. So let freedom ring from the prodigious hilltops of New Hampshire. Let freedom ring from the mighty mountains of New York. Let freedom ring from the heightening Alleghenies of Pennsylvania! Let freedom ring from the snowcapped Rockies of Colorado! Let freedom ring from the curvaceous peaks of California! But not only that; let freedom ring from Stone Mountain of Georgia! Let freedom ring from Lookout Mountain of Tennessee! Let freedom ring from every hill and every molehill of Mississippi. From every mountainside, let freedom ring.

When we let freedom ring, when we let it ring from every village and every hamlet, from every state and every city, we will be able to speed up that day when all of God's children, black men and white men, Jews and Gentiles, Protestants and Catholics, will be able to join hands and sing in the words of the old Negro spiritual, "Free at last! free at last! thank God Almighty, we are free at last!"

 

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5 février 2006 7 05 /02 /février /2006 16:48

Quelques photos pour t'inviter à découvrir 

Le barrage de la Valière  

 Le chateau des Rochers de Madame de Sévigné.

 

LE BANC DU REPOS MERITE

 

 

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29 janvier 2006 7 29 /01 /janvier /2006 09:18

Aujourd'hui, LE  JARDIN DU PARC EST EN SOMMEIL ... HIVER

 Madame de Sévigné poursuit sa lecture...

               

 

 

 

le chateau ...

 

La Vilaine

Et beaucoup d'autres photos de la ville, du barrage de la Cantache, de la ville .... Regardez dans mes ALBUMS PHOTOS  à gauche.

 

Le chêne

 

La neige au village 

 

Lente et calme, en grand silence,

Elle descend, se balance

Et flotte confusément,

Se balance dans le vide,

Voilant sur le ciel livide

L'église au clocher dormant.

 

Pas un soupir, pas un souffle,

Tout s'étouffe et s'emmitoufle

De silence recouvert...

C'est la paix froide et profonde

Qui se répand sur le monde,

La grande paix de l'hiver.

 

Francis Yard 

Chanson pour les enfants l’hiver

 

 

Dans la nuit de l’hiver
Galope un grand homme blanc
Dans la nuit de l’hiver
Galope un grand homme blanc
C’est un bonhomme de neige

Avec une pipe en bois,
Un grand bonhomme de neige
Poursuivi par le froid.
Il arrive au village.
Voyant de la lumière
Le voilà rassuré.
Dans une petite maison
Il entre sans frapper ;
Et pour se réchauffer,
S’assoit sur le poêle rouge,
Et d’un coup disparaît.
Ne laissant que sa pipe
Au milieu d’une flaque d’eau,
Ne laissant que sa pipe,

Et puis son vieux chapeau.

 

Jacques Prévert

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26 janvier 2006 4 26 /01 /janvier /2006 22:45
 Entendu lors d'un stage. 

"Je respecte les vitesses mais parfois je suis pressé."

"Je conduis doucement sauf parfois."

"Je mets ma ceinture au retour mais jamais à l'aller"

"Tu ne mets pas ta ceinture mais tu fermes la porte quand même, c'est bien!"

"Je suis assez speed, je n'aime pas perdre de temps."

"J'essaye d'être super vigilant?"

"On croit toujours qu'on est de bons conducteurs mais le danger c'est nous aussi."

"Quand je m'endors, si je suis pas loin, je continue sinon je m'arrête."

"Toutes les fautes des automobilistes sur les ronds points, c'est fou!"

"On est moins libre qu'avant"

"L'échelle du couvreur doit être fixée en haut, comment fait le premier?"

"La visite médicale, c'est du n'importe quoi! Le toubib vérifie l'équilbre ! La vue ! Quoique la vue, c'est utile quand même !"

"Je prends la route ou je partage la route?"

"Ils faut se méfier des routiers car ils sont plus lourds que nous."

"Vite fait, je me suis couché dans le fossé." En voiture ....

"Il me restait juste 25 mètres à faire! C'était la 1ère fois.(0,44g / litre de sang)

"J'avais pas loin à rentrer, ils étaient cachés."

"Il est réveillé mais il ne sait pas q'il dort!"

"En dormant 5 minutes sur le volant, je l'ai fait".

"Quand je dois prendre des notes au tél, il m'arrive de m'arrêter."

On ne recule pas sur la voie express, on continue de rouler même si les autres vont plus vite."

"Quand les femmes sont au volant, les flics les laissent passer sans les contrôler."

"Je ne bois pas d'alcool, jene bois que du vin."

Après l'audience "muscadet", l'étage "muscadet" à la prison de S...

Et toi, quels prétextes avancent-tu pour te justifier?

Comment reconstituer votre capital de points ?

 Si vous perdez une partie de votre capital de points, vous pouvez le reconstituer de deux façons 

 

 

 

 En adoptant un comportement responsable au volant 

Vous retrouvez automatiquement la totalité de vos points si vous ne commettez pas d’infraction entraînant un retrait de points pendant les trois années qui suivent le dernier retrait de points.

 En suivant volontairement un stage de sensibilisation

 Vous récupérez 4 points si vous suivez un stage de sensibilisation à la sécurité routière de deux jours consécutifs. Ce stage peut être suivi  tous les deux ans. 

 

 

 

 

 Les stages sont payants (environ 230 euros, prévus pour couvrir les frais pédagogiques). Ils sont assurés par des organismes — associatifs, en grande majorité — contrôlés par les préfets.

 Votre préfecture peut vous fournir la liste des organismes assurant les stages dans votre département. La liste de l’ensemble des départements est disponible sur le site www.securiteroutiere.gouv.fr.

 Que se passe-t-il en cas de perte totale des points ? 

 

 

 

 En cas de perte totale des points, votre permis de conduire perd sa validité.

 

 

  La perte totale entraîne automatiquement l’interdiction, pendant six mois, de conduire tout véhicule dont la conduite nécessite un permis.

 Vous êtes informé de la perte du droit de conduite par lettre recommandée et vous devez rapporter votre permis à la préfecture. 

 

 

 

   Si, dans une période de cinq ans, vous perdez deux fois la totalité de vos points, le délai d’interdiction de présentation  

 à l’examen est porté de six mois à un an.

 Comment réacquérir alors un nouveau permis ?

 Après un délai de six mois, pour solliciter un nouveau permis, il vous faut :

 

   être reconnu apte à la conduite, après un examen médical et psychotechnique ;

 

 

repasser la totalité de l’examen du permis de conduire (Code et conduite), si vous étiez titulaire du permis de conduire depuis moins de trois ans ou si votre permis a été annulé ou invalidé pour un an ou plus ;

 repasser uniquement l’épreuve du Code, si vous étiez titulaire du permis depuis plus de trois ans, et si vous refaites acte de candidature au permis moins de trois mois après la fin du délai d’interdiction de conduire.

 

 

 

  Depuis le 1er mars 2004, lorsque votre permis a été invalidé suite à la perte totale des points ou annulé par le juge, et ce quel que soit le délai d’interdiction de repasser l’examen, le nouveau permis obtenu sera un permis « probatoire», doté d’un capital de 6 points pour une période de trois ans.

Pour en savoir plus : www.securiteroutiere.gouv.fr

  LE PERMIS À POINTS  

 

 

  

Un capital de 12 points pour une conduite plus responsable .

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16 janvier 2006 1 16 /01 /janvier /2006 23:44

  AFRIQUE AVENIR PASSIONS

 JEUNESSE FRANCE

 RICHARD BOHRINGER : une autre vision que celle du Paris Dakar.

"Salut ! " Richard Bohringer entre dans la pièce comme il entre en scène. Jean et tee-shirt aux couleurs de l'Afrique. Il s'installe au milieu des jeunes, légèrement intimidés.

 « Qu'est-ce que vous attendez de nous ? » 

 « J'ai une passion : rencontrer les autres. J'ai des kids. Quatre. J'ai passé une grande partie de ma vie avec des jeunes gens. Je sais que c'est difficile d'avoir 18 ans aujourd'hui. »

Richard Bohringer parle de l'Afrique, son continent d'adoption. Questionné sur l'école, qu'il connaît en France et en Afrique, Richard Bohringer se lâche.

« En France, l'Éducation nationale subit les pressions de la société civile et des Politiques. On va accueillir des ressortissants étrangers ? D'accord ! Mais uniquement les meilleurs ! Aujourd'hui, on s'adresse à ceux qui ont les moyens. C'est le plus fort contre le plus faible. Soyons clairs. Disons-le. On ne s'occupe plus de ceux qui vivent plus lentement. Si t'es pas dans les quotas, t'es mort ! »

L'Afrique : « un exemple »

En Afrique ? « Le peu qu'on apporte est pris comme un trésor. On devrait prendre tous les gamins d'Afrique et d'Asie comme exemple. Ils ont une putain de papate pour s'en sortir ! « Les enfants d'Afrique ou d'Asie qui savent construire leur vie sans rien du tout : eux, ils ont une sacrée patate pour s'en sortir. Ils ne pensent pas à leurs petits bobos quotidiens. Ils profitent de chaque seconde. Et je vis un peu comme eux. »

 

 

 

 Moi, je fais partie des écrémés. C'est ce qui me donne une patate d'enfer. »

« Voyagez ! Visitez l'Afrique ! Les rencontres que vous y ferez donneront du sens à votre vie. »

« Qu'est-ce qu'on peut espérer changer dans la société ? »

 

 

 

 « Ce qui est sûr, c'est que si vous ne la changez pas, il n'y a aucune raison qu'elle se change toute seule ! » Comment ? « Quand on a 18 ans, il faut se battre. Les Politiques pensent qu'ils savent tout. Alors, ils s'occupent de vous, de votre avenir. C'est extrêmement bizarre tout de même qu'on s'occupe tellement de votre avenir à votre place. Vous avez un pouvoir énorme : le vote. Mieux, vous trouvez que les disques sont trop chers ? Que tous les jeunes de 18 ans cessent d'acheter des disques pendant un mois dans toutes les villes de France : les prix baisseront. Sur tout, en France, vous avez du pouvoir ! »

« Vous vous interrogez sur le futur ? Faut pas me prendre pour un vieux con. 18 ans, c'est un combat. À 18 ans, on n'est pas peinard. C'est vous le pouvoir, pas ceux qu'on voit à la télé ! C'est pas Sarkozy qui a arrêté les banlieues. C'est les banlieues qui se sont arrêtées. Je sais de quoi je parle. Allez, si vous avez envie d'une nouvelle société, faites la. Vous le pouvez. Moi, je remercie tous les jours la vie. Je pense beaucoup à vous. Si t'es écoeuré de la société : défends-toi ! Ne rejoins pas le troupeau : s'il y a une espérance, crois-moi, il faut la choper. »

Ne laissez pas les autres s'occuper de votre vie. C'est suspect. À 18 ans, on n'est pas peinard. On se bat ! Votre meilleure arme, c'est le vote ! », lance l'artiste aux jeunes.

 La solidarité ?

« On est déjà plus que dans l'orange mais on peut renverser le mouvement : il faut être attaché à l'existence, avoir la foi, avoir envie de connaître, d'apprendre. Il faut apprendre à construire sa vie. »

Et de citer en exemple, les « enfants d'Afrique ou d'Asie qui savent construire leur vie sans rien du tout : eux, ils ont une sacrée patate pour s'en sortir. Ils ne pensent pas à leurs petits bobos quotidiens. Ils profitent de chaque seconde. Et je vis un peu comme eux. »

 

 

 

 

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14 janvier 2006 6 14 /01 /janvier /2006 18:58

Le ministre de l’Education Nationale vient d’annoncer  "La bivalence", c'est-à-dire enseigner deux matières au lieu d'une. Cette proposition avait déjà  été reprise par un de ses prédécesseurs

Luc Ferry        Aujourd’hui, en France, certains professeurs en poste en collèges et lycées, exercent déjà dans deux domaines: Histoire et Géographie, Physique et chimie. Les professeurs des Ecoles sont polyvalents, ils dispensent des cours dans une gamme de matières élargies à souhait : Lecture, Histoire, Géographie, Education Physique et Sportive, Arts Plastiques, Musique, Mathématiques, Sciences …

 

Au Canada, dans l’état de l’Ontario, l’organisation de la scolarité est la suivante : 

 

 - Cycle Primaire (du jardin d'enfants à la 3e année de scolarisation obligatoire ) soit l'Ecole maternelle en France,

- Cycle Moyen (de la 4ème à la 6ème année de scolarisation obligatoire soir l'école Primaire en France

Cycle Intermédiaire de la 7ème à la 10ème année de scolarisation obligatoire soit  le Collège français

Cycle Supérieur (11ème et 12ème année qui correspond en partie aux années Lycée français.

Le personnel enseignant au primaire et cycle moyen enseignent les matières enseignées et ne se spécialisent pas. 

Les enseignants du cycle intermédiaire (de la 7e à la 10e ) doivent être qualifiés / spécialisés pour enseigner au moins une matière et enseignent plusieurs matières.

Les enseignants du cycle supérieur (de la 11e à la 12e ), doivent être qualifiés / spécialisés pour enseigner au moins deux matières.   

             Cette annonce de bivalence a provoqué des réactions violentes et méprisantes à l’égard des PEGC (professeur d’Enseignement Général de Collège).

 

  Voici un extrait du communiqué de l'agence Reuters du 08/01/2006  repris maintes fois : "Quelle horreur, l'idée de bivalence va encore être lancée... Encore une mauvaise nouvelle et une façon de transformer les CAPESIENS  en PEGC, et d'enseigner deux matières alors qu'on en maîtrise difficilement une."...   « Pourtant, la bivalence façon PEGC n'a plus du tout la cote auprès du Mammouth (Façon Allègre » ajout au communiqué). Nombreux dans les années 1980, ces enseignants ne sont plus que 18 000 environ dans les collèges, et 65 000 dans les LP. Moins pointus dans leurs disciplines que leurs confrères «monovalents» capésiens ou agrégés, formés dès la sortie du bac, ces briscards à double casquette ne correspondent pas aux normes de l'Education nationale, qui recrute depuis 1999 à partir de la licence. Relancer la formule, comme le suggère Ferry? Impensable, répond Luc Berille, secrétaire général du Syndicat des enseignants-Unsa. «On ne peut pas demander aux candidats de décrocher deux Capes, ni aux professeurs.

QUELLE ATTITUDE ADOPTER ? Laisser les choses en l’état actuel ou les adapter ?

   -  Peut-on accepter comme l’a rappelé le Ministre que les contribuables français paient des impôts pour  plusieurs milliers de professeurs actuellement sans affectation ou sans élèves, dont 560 professeurs d'éducation physique et sportive et 400 professeurs d'allemand..

 -  Que peut en penser le jeune en recherche d’emploi ?

 -  Que peut en penser le salarié au salaire minimum ?

 -  Est-il acceptable d’être payé à ne rien faire ?

 -  Faut-il repousser toute réflexion sur ce sujet ?

 -  Faut-il accuser les Enseignants « sans poste » qui n’y sont pour rien dans cette situation ?

 -  Faut-il opposer les CAPESIENS  et les PEGC ? Ces derniers sont-ils vraiment moins performants dans leurs tâches près des élèves ?

 -  Peut-on envisager des solutions intermédiaires tenant compte des besoins de l’Education Nationale et de la situation individuelle des Enseignants sans poste, par la FORMATION  à de nouvelles missions d’enseignement dans de nouveaux champs disciplinaires ?

 -  Faut-il rester dans un schéma de formation initiale sclérosée pour les professeurs ou accepter d’envisager et définir une formation initiale en mouvement ? Une réforme des IUFM (Instituts de Formation des Maîtres) est-elle envisageable ?

 -  Quand pourra-t-on sortir d’un corporatisme opposant les uns aux autres : les professeurs de maternelle et primaires à ceux de collèges et lycées, les enseignants du collège à ceux du lycée, les CAPESIENS aux PEGC ? Avec tout ce que cela comporte de niveaux de « mérite », de « valeur » de différences dans les « services horaires » et les « traitements mensuels ».

 

   - Les élèves auraient-ils un enseignement de piètre qualité si les changements proposés étaient mis en place?

 

 

                L’autre jour, un collègue professeur m’a dit à propos d’une collègue dont nous parlions : « C’est bien pour elle, d’avoir changé d’établissement, car si elle était restée ici, il lui aurait fallu qu’elle attende de nombreuses années avant d’avoir des CLASSES INTERESSANTES ». Il voulait dire qu’elle aurait dû patienter en attendant le départ à la retraite de certains professeurs de le discipline et que par « classes intéressantes », il signifiait des classes autres que des « classes d’élèves en difficulté » dans lesquelles elle enseignait.

               Cette remarque montre le chemin à parcourir dans les esprits. Pour certains professeurs, il y a encore des « élèves plus intéressants que d’autres ». CELA EST-IL ACCEPTABLE ? Il ne faut pas s’étonner de la difficulté à nommer des enseignants dans certains établissements scolaires, malgré les discours généraux sur la nécessité de donner à tous les élèves un enseignement de qualité. Les  manifestions de mal être dans les banlieues doivent rester à l'esprit de chacun.

              L’enseignement en France est de qualité malgré les difficultés rencontrées dans les apprentissages. Les Professeurs sont dans leur ensemble sérieux et exemplaires malgré quelques-uns « moins performants ».

             A mon avis, il ne faut pas rester arc-bouté et se satisfaire de la situation actuelle. La réflexion doit s’ouvrir au-delà des engagements syndicaux et des gouvernements successifs. La réflexion ne doit pas s'appuyer uniquement sur une logique de rentabilité "économique": nous mesurons aujourd'hui les conséquences de la disparition de postes de surveillants. 

Elle doit être prioritairement pédagogique et concilier les nécessités d'une gestion rigoureuse avec les enjeux de demain, la préparation des jeunes à la société future.

 

 

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11 janvier 2006 3 11 /01 /janvier /2006 00:41

   En novembre 2004, si j'ai bonne mémoire, le président de Bastia a décidé de déposer une plainte à la suite d’agressions racistes dont ont été victimes deux de ses joueurs après la défaite à domicile contre Saint-Etienne..

Pascal Chimbonda, l'ex-joueur de Bastia, n'en pouvait ainsi plus d'entendre « Sale Noir, mouille le maillot ! ». Il est allé évolué en Angleterre.

 « Quand je marque, je suis corse ; mais quand ce n’est pas le cas, je redeviens vite arabe » déclarait à l'époque Chaouki Ben Saada, un des joueurs de l'équipe.

              Au cours des sept premiers mois de l'année 2004, selon un rapport, sur 95 actes racistes et xénophobes recensés en France, trente ont été perpétrés en Corse.

             Samedi  dernier à Ajaccio, la Coupe était vraiment pleine pour le Stade Rennais, qui a dû faire face à l'une de ses ambiances détestables dont la Corse s'est fait une spécialité. Les joueurs de couleur du Stade Rennais ont essuyé des injures raciales de la part du public et de certains joueurs.

Non, les Corses ne sont pas racistes !

Oui, le racisme s'exprime en Corse !

Et c'est toute la différence.

Résumer la Corse à un peuple raciste serait faire injure à son ensemble !

Certaines personnes  malheureusement, ne savent plus comment panser  leurs maux, ne savent plus quoi dire, ni quoi faire pour désigner des responsables ou des coupables à leurs problèmes. Ils aiment à cracher leur haine.

Il serait temps de faire du nettoyage chez ces supporters car c'est honteux .

Mais doit-on penser que ces actes se limitent au football corse? Ne doit-on pas élargir la réflexion à l'ambiance générale de l'île de Beauté?

- Que penser, quand au nom du régionalisme, on voudrait privilégier l'embauche des personnes nées sur l'île?

- Que penser  des indépendantistes, qui soutenant des marins en grêve, veulent les subventions  de l'Etat français en fixant seuls les règles de fonctionnement et de recrutement de l'entreprise?

N'y-a-t-il pas dans cette volonté, les prémices d'un racisme? Ne doit-on pas penser, que ceux qui se manifestent lors des rencontres de football, trouvent chez les responsables politiques qui ont de telles positions indépendantistes, un soutien réel?

Il serait temps que les responsables du football prennent des décisions fortes.

Il serait temps que les responsables politiques jouent carte sur table et parlent sans langue de bois sur les devoirs des uns et des autres et arrêtent de négocier avec certains politiques corses. Mais, se décharger sur des femmes et des hommes qui osent prendre des engagements ne doit décharger le citoyen de ses responsablités.

Pourquoi ne pas boycotter les villes où de telles attitudes existent? Ne pas y aller en vacances pourrait devenir un moyen de pression économique.

Le réveil de la majorité silencieuse et respectueuse de la ville concernée est indispensable, il faut le provoquer.

Qu'en pensez-vous? 

Un coup de baguette magique peut-il tout régler?

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5 janvier 2006 4 05 /01 /janvier /2006 22:31

DE MES PREMIERS PAS DANS UN PAYS EN MARCHE…

 

… A MON RÔLE DE CIGOGNE

              Me voici arrivé en Ethiopie, à Addis Abeba, en compagnie de G. et I. : des parents adoptifs, de S. et M-C qui y ont vécu plusieurs années et de S. et Y. parents en adoption.
ADDIS ABEBA
                     L'aéroport international mis en service depuis une année environ, dénudé de toute publicité ou presque, un peu froid malgré la présence de nombreux voyageurs.
                    Solomon nous y attend. Son accueil est chaleureux et quelques minutes à son contact suffisent à faire retomber certaines tensions que j'essaye de cacher au fond de moi. Solomon m'étonne, il passe de l'amharique - la langue nationale - au français avec une facilité déconcertante. Plus tard, je découvrirai que son anglais est aussi excellent que mon français ! Il se charge des formalités à la douane où nous laissons quelques valises qu'il reviendra chercher le lendemain.
 ADDIS ABEBA
                     Une nuit de juillet dans le bus qui nous conduit à la guest house adoption, tout près de l'orphelinat du Toukoul. Il fait frais, les flaques d'eau sur le bord des routes que nous empruntons me confirment que nous sommes bien à la saison des pluies.
                    Il fait nuit et pourtant, je vois la vie endormie sur les côtés des routes bitumées, à l'abri des intempéries possibles. Mon esprit fait la culbute.
  ADDIS ABEBA
                    La guest house adoption : Un petit immeuble de deux étages qui sera notre lieu d'hébergement.
Nous y sommes accueillis par Jean-Michel dans un français impeccable et deux visages de gardiens qui me deviendront vite familiers tant ils sont chaleureux et à l'écoute de nos besoins sans même a avoir à les exprimer. Au rez-de-chaussée, sur une porte extérieure, j'aperçois l'auto collant familier de EAT : c'est le bureau de notre avocat Tsegaye  et d'Ermon la secrétaire. Quatre autres associations y disposent d'un bureau semblable.
                 Il doit bien être deux ou trois heures quand je m'endors… Ni l'appel à la prière, ni l'activité d'Alem Tsehay venue préparer le petit-déjeuner n'ont réussi à me réveiller.  

                A la fenêtre de ma chambre, je découvre une ville déjà en pleine activité. Les bus bleus sont nombreux à circuler, beaucoup de personnes s'en vont à leur travail à pied ; certaines échoppes sont déjà ouvertes… Les sacs de ciment de 50 kg chacun circulent par deux sur les épaules des déchargeurs. J'aperçois sur la route asphaltée des foulées rapides et j'imagine Haile Gebreselassie s'entraînant : non ! Ce sont de jeunes athlètes qui suivent sa trace ! Comme j'aimerai courir aussi vite !
                 Après un petit-déjeuner excellent et copieux (œufs sur le plat, pain brioché, beurre, confiture, jus d'oranges pressées, café), j'ose mes premiers mots maladroits en anglais avec Alem Tsehay et Emuye qui vont nous gâter ainsi chaque jour. Je ne sais pas si en fin de séjour, mon langage se sera amélioré mais je parle sans retenue.
 LE TOUKOUL
               Découverte de l'orphelinat, séquence émotion. Solomon nous y conduit. J'accompagne I. et G. qui vont croiser les premiers regards de leurs enfants et embrasser T et E ainsi que S et Y (pour leur petit)   Je découvre un lieu de vie accueillant, fleuri, des bâtiments différents les uns des autres mais bien entretenus. Sur la petite cour bitumée, des enfants jouent au football ; je le constaterai à chacune de mes visites et m'en extasie encore : que j'aimerai que les cours de récréation de chez nous soient aussi paisibles et sans agressivité, je n'ai jamais vu deux enfants se chamailler !!!

              Notre présence ne surprend personne, elle était prévue et tout est bien organisé. Solomon me présente à Sister Rebecca chargée des petits ce dimanche.
            Les enfants sont conduits par les nurses dans la salle d'accueil prévue à cet effet. Les premiers instants sont emplis d'émotions, de joie, de tumultes intérieurs. C'est magique ! Ils sont bien préparés. Les plus grands (2 et 4 ans), les yeux grands ouverts, tous leurs sens en éveil, vont vers les bras de leurs parents, ils les reconnaissent de par les photos envoyées. Tout va bien ! Le lien est établi, I. et G. sont parents. Je ne suis pas au cœur de leurs pensées mais je lis et imagine leur joie sur leur visage et leur bonheur dans leur geste. C'est génial ! Je m'éclipse…… Avant de revenir plus tard pour enrichir les albums photos.

 
            Pendant qu'I. et G. sont avec leurs enfants, je fais plus amplement connaissance avec Jean-Michel à qui je remets une commande d'artisanat que Marie-Louise m'a transmise. Jean-Michel est responsable de la vente de l'artisanat fabriquée par la coopérative d'Aware ainsi que du parrainage des familles d'Addis Abeba (environ 300 ).

 NOTRE LIEN, TSEGAYE
            Tsegaye, l'avocat de l'association, chargé des dossiers des enfants attribués aux familles m'accueillent dans le bureau du rez-de-chaussée. Un excellent café nous permet de prendre le temps d'entrer tranquillement en conversation. Il me demande des nouvelles des uns et des autres et je m'aperçois qu'il connaît très bien tous ceux d'entre nous - membres de EAT ou parents- qui m'ont précédé ici. Je le sens très impliqué. Cela se confirmera si besoin était, par la connaissance des prénoms des enfants d'I. et G. lorsqu'il les croisera plus tard.
         Tsegaye me propose de prendre contact avec Monsieur Kibret  du MOLSA (ministère des affaires sociales) pour que je puisse le rencontrer et …. Dans les minutes qui suivent, Solomon " le maître d'œuvre de l'organisation " demande à Wendy de nous y conduire.
L'accueil de Mr Kibret est très cordial, il me demande des nouvelles de Mrs V. et de toutes les personnes rencontrées lors de sa visite en Auvergne en avril. Il me charge de les saluer de sa part. Ce que je fais volontiers ici !!!
Il est très satisfait de ce qu'il a vu et perçut de notre action à travers les rencontres avec les parents adoptifs en France. Notre échange (autour d'un café naturellement) est " professionnel ", il porte essentiellement sur la manière dont les suivis sont effectués. En fin d'entretien, il m'invite à déguster une " endjära ou injera, la galette traditionnelle " dans un restaurant le lendemain soir. 
  
      AWARE : COOPERATIVE ARTISANALE
           M-C et S. me proposent ainsi qu'à I. et G. de les accompagner à Aware, un quartier d'Addis Abeba.
Aware est une coopérative, créée en 1999, avec deux objectifs : de formation et de production d'artisanat. La coopérative propose la formation d'un membre de la famille à une activité artisanale qui se substituera au parrainage pour parvenir à une activité professionnelle indépendante rémunératrice. Un premier temps de formation, un deuxième temps de production pour le compte de la coopérative pendant lesquels une aide financière à la famille est assurée (parrainage), ces deux temps sont suivis d'une troisième étape autonome où la personne formée pourra exercer son activité professionnelle à son compte.
Nous sommes accueillis par Negat, la responsable de la coopérative, une jeune femme très à l'aise dans la langue anglaise. Notre visite commence par l'atelier de tissage, se poursuit par la mise en sachet des graines, les cours de fabrication de vêtements (apprendre à fabriquer des patrons), l'atelier de broderie, l'atelier de tressage. Seul l'atelier de tissage, même si c'est le plus grand, est moins fréquenté ce jour-là, je n'ai pas posé la question mais il est possible que ce soit en raison de la fête de St Gabriel, jour férié en Ethiopie. Le stockage des fabrications confirme une régularité de la production. Cependant, je perçois d'après les échanges entre M-C. et Negat, la difficulté de concilier les deux démarches de formation et de production et qu'il faut sans cesse jongler ; ce qui nécessite une rigueur existante.
LE TOUKOUL : Le souci de l'actuel et du futur pour tous les enfants
Mr Ayele (Directeur) me reçoit dans son bureau près de la salle d'accueil des familles. Mme Tilahun (Pédiatre) nous rejoint peu après. L'accueil est chaleureux. Dès les premiers instants je m'aperçois qu'ils connaissent bien l'association EAT et sont très proches des enfants adoptés en France. Notre échange porte beaucoup sur le devenir des enfants, les suivis que les familles transmettent. Ils y attachent une grande importance car ils permettent de garder des liens avec l'association et l'Ethiopie à travers l'association.. Ils ont vraiment le souci des bonheurs affectif et matériel des enfants qui leur permettront d'avancer sur un chemin de vie agréable. Le peu de recul que nous avons par rapport à l'Ethiopie ne me permet pas de donner des exemples de parcours. Je m'appuie sur notre vécu avec l'Inde pour leur donner une idée des liens qui unissent les enfants adoptés à l'association, notamment lors de la visite de Shamala ainsi que les actions avec Nyundo (Rwanda) pour leur affirmer la continuité de nos actions.

Sister Azeb nous rejoint et me propose de visiter le bâtiment des petits avant la séance photo pour les enfants qui viennent d'être attribués. Je longe la buanderie dont l'activité est débordante : 400 kg de linge par jour à laver à la main et faire sécher !!! C'est un problème, notamment en cette saison des pluies. Il me semble comprendre qu'un système de séchage serait le bienvenu. Le bâtiment des petits est propre et bien entretenu. Le lieu est calme et l'ambiance sereine. Les baby-sitters sont très occupées et ne chôment pas. Le personnel est nombreux, je ne sais pas combien de personnes travaillent à l'orphelinat mais je miserai bien sur 150 !
La séance photo se déroule tranquillement même si je dois apprivoiser les plus grands. Je me déplace ensuite vers le Toukoul 2, pour y retrouver le dernier enfant à photographier. C'est une ancienne villa que l'orphelinat possède depuis quelques mois, qui se trouve à une quinzaine de minutes à pied. J'y vais en compagnie de Jean-Michel. Les enfants qui arrivent des centres d'accueil temporaires y séjournent avant de rejoindre l'orphelinat même. C'est un lieu de vie très agréable, les enfants jouent dans le jardin. Je rencontre l'infirmière Suzanna qui me fait visiter chacune des chambres et me présente aux baby-sitters. L'une d'entre elles apprend aux plus grands notre alphabet. Le souci est également éducatif.
Pour le retour, Jean-Michel me propose d'emprunter un taxi bleu !
…. VERS LE SUD 
Mercredi matin, vers 7h, je pars en direction du sud, pour Awasa, situé à environ 300 km d'Addis. Je quitte les 2400 m de la capitale pour m'engager dans la vallée du Rift. Un soleil pointant laisse augurer d'une belle journée ensoleillée; c'est agréable !

De nouveaux paysages, une vie différente de celle d'Addis … des lacs … De la vie...
 
La route est belle, bordée de toukouls isolés ou regroupés en village. Des rangées de cactus forment un enclos infranchissable et sont tout aussi efficaces que nos grillages. Des femmes, des enfants, des hommes cheminent sur le bord et sont autant de maillons d'une chaîne reliant deux villes ou villages. L'Ethiopie : un pays en marche, un pays où les gens marchent. Certains gardent les nombreux troupeaux de chèvres et zébus, tâche qui semblent être réservée aux jeunes enfants; d'autres vendent du bois ou du charbon, des tomates ou des oignons…ou les deux à la fois ! Les chariots de maïs tirés par les ânes sont nombreux et je me demande d'où ils viennent ! Je vois plein de champs de cette culture mais aucun ne m'apparaît coupé.
Dans plusieurs villages, je remarque également une éolienne qui permet de puiser l'eau ; signe d'une amélioration des conditions de vie et d'un développement certains : meilleure hygiène possible et des kilomètres de fatigue en moins quand il fallait aller la chercher. Les villes se succèdent, animées du marché ou de commerces nombreux. Traditions et modernités apprennent à cohabiter ; j'aperçois de très grandes serres semblables à celles rencontrées en France, nous longeons sur plusieurs kilomètres une clôture avec des poteaux en ciment, il s'agit d'une ferme de certainement plusieurs centaines d'hectares et têtes de bétail !
Impressionnant !

Savane… vallée du Rift… nombreux lacs volcaniques : Le lac Awassa et les autres lacs du Rift africain comme le lac Langano, à l'eau si particulière, rougeâtre et douce - peut-être en raison des sources d'eau chaudes qui en jaillissent - forment un superbe paysage où il est possible d'observer tant d'espèces animales et végétales.
Je m'aperçois de mes lacunes dans ce domaine et m'enrichis des connaissances de S. et M-C. : l'oie du Nil, le merle métallique, le colobe à face blanche, le pélican…le sisal, l'euphorbe …
Sur la route du lac Langano, il n'est pas rare de voir des tombes, élevées telles de petits monuments funéraires à la gloire du Disparu et retraçant ou sa vie ou sa fonction.
Vers kilomètre 250 d'Addis, nous traversons Shashemene où vit une communauté rasta. L'Ethiopie est la patrie originelle des rastas. Deux cents d'entre eux, Jamaïcains pour la plupart, ont réalisé le vœu du retour à la terre de leurs ancêtres. Le mouvement rasta trouve son origine dans le couronnement de "Ras Tafari Makonnens" plus connu sous le nom d'Haile Selassié, empereur d'Ethiopie dans les années 30. Haile Selassie prône alors une Afrique forte, capable de tenir tête aux pouvoirs coloniaux. Mais les rastas voient surtout en lui un descendant du roi Salomon et, pour cette raison, ils le vénèrent comme un saint. L'empereur Haile Selassie, dit-on, s'irritait de tant de dévotion. Cependant, en guise de reconnaissance, il offrit tout de même aux rastas la terre sur laquelle leur communauté s'est installée à partir de 1948...
Centre d'accueil d'AWASA
Le centre d'Awasa est une petite villa très agréable où sont accueillis les enfants et bébés de la région. L'accueil de la Directrice et de son équipe, autour d'un excellent café accompagné du traditionnel maïs grillé, est très chaleureux. Nous visitons les chambres, la grande salle de jeux, la cuisine. Les lieux sont favorables au bien-être des petits. Lors de notre visite, le calme règne car les enfants ont été convoyés en début de semaine, au Toukoul 2, à Addis Abeba.
La ferme de MEKI
Getachew, le jeune responsable de la ferme de Meki nous attend en fin d'après-midi. Serge profite de cet arrêt pour effectuer des relevés de débit de pompe.
Cette ferme de 21 hectares entièrement clôturée produit des tomates, des oignons à consommer et de la graine d'oignon en semence, du tef (ou teff) céréale qui sert à la fabrication de l'injera, du blé. C'est une ferme utilisant des techniques modernes : labourage au tracteur / charrue/ rotor, irrigation du sol, serre de démarrage de plans de tomates et autres légumes… Huit à douze personnes selon les saisons participent aux travaux agricoles, les permanents sont logés à quelques kilomètres de là, à Meki dans une maison
.
L'eau puisée dans le lac de Langano par de puissantes pompes est acheminée dans les champs situés à 200 mètres par une canalisation souterraine. Le système d'arrosage adopté : l'irrigation au goutte-à-goutte présente de nombreux avantages par rapport aux autres méthodes d'irrigation que nous connaissons (pas de stagnation d'eau, l'eau arrive aux racines même de la plante, optimisation de la consommation d'eau) et est très performant au regard des rendements obtenus. Getachew est heureux de nous montrer la production de graines d'oignons. Du très beau travail assurément !
FORMALITES - VISAS
Jeudi matin, Solomon nous invite à l'accompagner au consulat de l'ambassade pour les formalités administratives. Nous devons nous y présenter avec tous les enfants qui seront du voyage vendredi soir. Il a tout organisé et les baby-sitters nous accompagnent avec les bébés et les enfants.

Tout au long du trajet en mini-bus, j'ai la confirmation qu'Addis Abeba est une ville qui bouge, qui se transforme, des immeubles neufs, de nombreuses constructions en cours s'élèvent avec les échafaudages en bois. Wendy me montre des logements sociaux qui ont remplacé un habitat précaire. Il y a quinze ans, il n'y avait pas les grandes artères bitumées que nous empruntons. Je souhaite que ce développement se poursuivre, il y a encore à faire.
Si la propriété de l'ambassade est immense (40 ha) les locaux où se déroule la présentation des enfants et accompagnateurs, sont réduits : 9 m2 pour contenir 7 bébés, 4 enfants et 13 adultes !!! Suffisamment d'espace pour s'abriter de la pluie !!!
ACHAT D'ARTISANAT
Ce jeudi après-midi, Jean-Michel m'accompagne dans le quartier de la Poste Centrale d'Addis pour l'achat d'artisanat éthiopien que vous retrouverez lors des rassemblements de l'association.
Dans la petite échoppe, le téléphone sonne ou est constamment utilisé pour faire apporter d'une échoppe toute proche la quantité voulue de chaque article demandé ou bien pour l'acceptation du tarif négocié au regard de l'importante quantité souhaitée. Les échanges sont animés, accompagnés d'humour et parfois d'imploration ! J'attrape même une suée ! C'est dur l'anglais commercial !
Quand nous sortons, 3 heures après, j'espère que chacun de nous y a trouvé son compte, je le pense au regard du sourire et de la poignée de main du vendeur. Il ne reste plus qu'à faire le partage entre les deux régions sœurs et de glisser tout cela dans les valises.
DEPART : Du Toukoul à Roissy
Vers 19h15, nous nous retrouvons dans la salle d'accueil du Toukoul, Mme Tenagne Asgedom, chargée d'organiser les départs, vient nous y retrouver. Les sept bébés et les quatre enfants arrivent. L'organisation est excellente et très professionnelle, chacun a son sac avec sa tenue traditionnelle éthiopienne, l'album photos du Toukoul, l'album photos envoyé par la famille adoptive. Les biberons sont préparés nominativement, il n'y a plus qu'à rajouter le lait en poudre, il y a également les couches pour chacun. L'ambiance est très sereine et calme. Un sacré travail de préparation en amont a dû être fait.
Quelques rires, des sourires, quelques clics d'appareils photos. Des au-revoir, des étreintes raisonnées, des poignées de main … Un tourbillon m'emporte, me porte. Solomon ne nous presse pas mais souhaite avec sa gentillesse coutumière que nous y allions.
Dans la nuit, les portes du Toukoul s'ouvrent. Je suis heureux, ému. Je quitte des visages, un lieu qui me sont devenus familiers en si peu de temps. Les cœurs doivent battre la chamade comme le mien !

L'aéroport d'Addis, la foule, de nombreux départs semble-t-il, de l'attente, un portique de détection, ça sonne ! Ma ceinture ? Mes chaussures ? Le porte-bébé ? On me laisse passer. Un deuxième portique ! Ca recommence ! L'attente, les bagages à enregistrer, l'attribution des places dans l'avion, les boarders pass ! Ah les fameux boarders pass !
Nous sommes tous embarqués à présent. Un passager accepte de me laisser sa place pour que Zufan reste près de moi. Sympa ! Le personnel navigant est super, compréhensif et a grand soin de nous, les autres passagers tout autant.
Au revoir Addis ! Francfort : Etape ! Roissy !

Quelques formalités rapides ….. Sophie, Monique, Michel nous guettent. Nous rejoignons les Parents et Annie.

REGARDS et EMOTIONS.
TROUVAILLES et RETROUVAILLES.
BRAS DE PASSAGE et. BRAS ACCUEILLANTS.
BRAS DE PARENTS et AILES DE CIGOGNE.
JOIES DES FAMILLES.

C'est génial !
C'est génial !
C'est génial ! 

Autres photos de ce périple : http://www.santeducation.com/album-125086.html

Autres articles sur l'Ethiopie :  http://www.santeducation.com/article-3526404.html

 Autres photos sur ce lien : http://www.santeducation.com/album-236051.html

 

C'est génial ! 
C'est génial ! 
C'est génial ! 
C'est génial ! 

C'est génial ! 

 

C'est génial ! 

 

C'est génial ! 

 

 

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    LIEU PARENTS-ENFANTS Service Education Jeunesse VILLE DE TOURLAVILLE Rue de la Moignerie TOURLAVILLE 02.33.20.31.35 lpe@mairie-tourlaville.fr Madame, Monsieur, Le Lieu Parents-Enfants (Service Education Jeunesse de la Ville de Tourlaville) organise une...
  • FAHRENHEIT 212
  • SEISME EN HAITI - Nouvelles du centre « Timoun se lespwa » Les enfants c'est l'espoir
    Le séisme qui vient de frapper Haïti nous a tous bouleversés, l’association "LES ENFANTS AVANT TOUT" soutient depuis 9 ans l’institution « Timoun se lespwa » qui se trouve à Leogane et des liens se sont tissés avec ce pays et avec ses habitants. 40 enfants,...
  • DROGUES en BRETAGNE - VITRE - FOUGERES - DRAMATIQUE
    Je vous invite à visionner ce reportage de M6 dans le cadre de l'émission "Zone Interdite". Il en dit long sur les drames qui se nouent quotidiennement et sur les drames futurs qui se construisent sournoisement, 10% des morts d'overdose en France étaient...
  • Et si un éducateur, un enseignant avait écrit les mêmes propos que MITTERRAND ?
    Au delà de sa participation active à la prostitution, qui de plus dans un pays étranger "Il me faut l'inconnu, la terre étrangère, le pays sans repère", au delà de l'âge des garçons, des "gosses", "étudiants" en quête de payer leurs études, au delà des...
  • MARCHE AVANT TOUT pour LES ENFANTS
    DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2009 Bienvenue à Pleugueneuc pour la 2ème MARCHE AVANT TOUT ’ L’association « Les enfants avant tout » vous invite à venir découvrir, en famille ou entre amis, la campagne bretonne. Cette marche parrainée permettra de mener des actions...